Le cours expose les principaux arguments d’une théorie contemporaine de l’architecture fondée sur la Théorie de la médiation de Jean Gagnepain. Il est divisé en deux parties. La première s’intéresse à l’architecture proprement dite, à la fabrication des lieux où résident les humains et non-humains, tandis que la seconde porte sur le projet architectural, c’est-à-dire sur le processus décisionnel qui a pour objet l’habitat.
Dans la première partie, l'architecture, comprise comme production de l'habitat, sera abordée d'un point de vue « anthropologique ». Envisageant l'architecture comme une des compétences de l'être humain, il s'agira de montrer les relations que celle-ci entretient avec d'autres compétences anthropiques, telles que le langage, l'art, la société ou le droit et d'en décrire les dimensions propres : construction et habitation, formes et usages de l'habitat, variations et articulations. Ces notions seront illustrées par un panorama des produits de l'architecture allant de la préhistoire à nos jours, de l'Extrême-Orient à l'Amérique du Sud.
Dans la seconde partie, l'architecture sera envisagée d'un point de vue « philosophique » (plus précisément, du point de vue des sciences morales : philosophie morale, économie, droit, psychanalyse, etc.) Envisageant l'architecture comme l'objet d'options et de décisions, il s'agira de décrire le processus au travers duquel se posent les choix préférentiels ou légitimes qui constituent un projet d'architecture. Ce processus sera illustré par des projets censés respecter les impératifs du développement durable.
- Enseignant: Pleitinx Renaud